Tour du Pays Basque 2014. Etape 3. Urdazubi-Urdax – Vitoria-Gasteiz (194km), le 09/04/2014.

Aujourd'hui, c'était jour de sprint massif. C'est Matthews qui gagne le bouquet. Derrière, le un-peu-surprenant-quand-même Reza prend la deuxième place suivi de... Kwiatkowski, encore troisième. Le polonais, à chaque fois qu'il voit une ligne d'arrivée, ça l'affole. De la montagne, du contre-la-montre ou du sprint, il s'en fout, il veut tout gagner. Des types qui veulent tout gagner, y'en a sans doute une flopée. Même moi, sur le principe, je voudrais bien tout gagner. Sauf que Michal, il a l'audace de pouvoir le faire sur à peu près tous les terrains. Alors que moi, je battrais même pas mon voisin cul-de-jatte ni au sprint ni sur une montagne, c'est dire. S'il y avait eu des bonifications sur le Tour du Pays Basque, le polonais aurait au moins une heure douze d'avance sur tous ses concurrents au général. Oui, Kwiatkowski veut tout gagner. Et selon les dernières informations de notre envoyé spécial en Basquie, Kwiatkowski sortirait même à l'instant de l'ambassade du Pays Basque où il viendrait de déposer une demande de nationalisation basquaise jusqu'à samedi. Le polonais sait que c'est le seul moyen de rafler le classement général du meilleur basque. Et Kwiatkowski, il veut tout gagner. Oui, les basques, c'est comme les catalans, ils adorent les classements régionaux. Ils trouvent ça très malin. Malheureusement, Kwiatkowski sait bien que sa demande a peu de chance d'aboutir. D'abord, pasque pour devenir basque, il faut sans doute avoir une famille basque depuis au moins vingt-quatre générations et puis il faut avoir des x dans son nom alors que le polonais, lui, il a que des w. C'est déjà pas mal, des w, mais c'est pas des x.

Nicolas Blaise



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